Sousveillance
Compl. Titre  L'œil du contre-pouvoir
Auteurs   Fourmentraux, Jean-Paul (Auteur)
Edition  Les presses du réel : Dijon , DL 2023
Collection   Excentricités
Collation   1 volume (245 pages)
Illustration   illustrations en couleur
Format   21 cm
ISBN   978-2-37896-429-0
Langue d'édition   français
Sujets   Sociologie
Anthropologie sociale
Nouvelles technologies de l'information et de la communication : Aspect psychologique
Surveillance électronique -- Aspect social -- 1990-2020
Caméra urbaine
Caméras de surveillance
Contre-pouvoir
Réseaux
Reconnaissance faciale
Webcams
Technologie
Technocratie
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Tourcoing 3016765900018 621.388 FOUAdulte / Histoire de l'artDisponible
Résumé : Pour un art des contre-visualités : à la frontière des arts et des surveillance studies, cet ouvrage analyse le rôle technopolitique des nouvelles machines de vision et envisage la sousveillance comme un contre-pouvoir démocratique. A l’heure où s’instaure une banalisation de la surveillance, les technologies numériques semblent parfois mises au service d’une politique antisociale . La recrudescence des dispositifs de contrôle post-attentats du 11 septembre 2001, l’instauration controversée des lois dites de sécurité globale , mais aussi l’injonction au confinement ou au couvre-feu suite à l’irruption de la pandémie de covid-19, ont constitué autant de mesures liberticides qui mettent à mal les droits fondamentaux et la vie privée. Sous couvert d’une vigilance partagée, présentée comme un facteur d’amélioration de la vie sociale, les états ont adopté des technologies de plus en plus intrusives : vidéosurveillance, dataveillance, drones, biométrie, géolocalisation, puces RFID, etc. Dans ce contexte, des artistes et des associations citoyennes s’associent pour développer des contre-feu, reprendre le contrôle ou renverser les rôles de surveillants/surveillés. Est-il possible de restituer et garantir une démocratie de la surveillance ? Les citoyens peuvent- ils exercer en ce sens un droit de sousveillance ? L’art peut-il avoir ici un rôle à jouer ? Angles morts, camouflage, obfuscation, contre-visualités : cet ouvrage propose l’examen de tactiques ou ruses avec l’œil du pouvoir, doublement esthétiques et politiques, au croisement de l’art et de l’activisme citoyen. A la frontière des surveillance studies , en prenant appui sur les œuvres de différents artistes internationaux – Hito Steyerl (Allemagne), Forensic Architecture (Royaume-Uni, Israël), Paolo Cirio (Italie), Thierry Fournier, Samuel Bianchini, Antoine d’Agata, Eléonore Weber (France) – il s’agit d’interroger le rôle technopolitique des images opératoires et les pratiques de sousveillance ou de contre-visualité inventées par l’art comme alternative et contre-pouvoir aux machines de vision.